Le CBD peut-il être utilisé pour soutenir le processus de récupération entre les séances d’entraînement ? Qu’en est-il de l’accélération de la guérison après une blessure ? Voici ce que dit la recherche à ce sujet.
Pourquoi les athlètes de haut niveau de la NFL, de la NHL, de la NBA et de l’UFC utilisent-ils des suppléments de cannabidiol (CBD) ?
Les athlètes utilisent le CBD pour les aider à récupérer plus rapidement entre les séances d’entraînement et après un événement sportif. Une récupération plus rapide signifie qu’ils peuvent retourner au gymnase plus tôt pour poursuivre leur entraînement.
Dans cet article, nous allons explorer ce qui rend le CBD si populaire pour la récupération post-entraînement, ainsi que pour la récupération après une blessure. Nous traiterons plus en détail des effets anti-inflammatoires, analgésiques et myorelaxants de ce composé.
Nous parlerons également de la façon dont le CBD peut contribuer à votre rétablissement en favorisant le sommeil, en réduisant le stress et en optimisant la synthèse des protéines et la différenciation des cellules souches.
Voici tout ce que vous devez savoir sur l’utilisation du CBD pour favoriser la récupération musculaire.
Le Cannabidiol (CBD) est l’un des ingrédients actifs de la plante de cannabis. C’est un proche parent du tétrahydrocannabinol (THC) — ce qui rend la marijuana psychoactive.
Le CBD et le THC sont tous deux des cannabinoïdes — des composés organiques que l’on trouve avec plus de cent autres cannabinoïdes dans la plante de cannabis.
Mais ne vous inquiétez pas, le CBD est complètement non-psychoactif — ce qui signifie qu’il ne vous fera pas planer.
La plupart des compagnies qui vendent du CBD se le procurent à partir d’une forme spécifique de cannabis de sélection appelée chanvre — qui est la même espèce que la marijuana (Cannabis sativa) mais ne produira que des quantités infimes (>0,2 %) de l’ingrédient psychoactif, le THC.
Les suppléments de CBD à base de chanvre sont complètement non-psychoactifs en raison de l’absence de THC. Par conséquent, les organismes de réglementation gouvernementaux du monde entier ne considèrent pas le CBD comme une drogue au même titre que la marijuana. La plupart des pays réglementent le CBD en tant que supplément nutritionnel — cependant, les lois régissant les produits à base de cannabis changent fréquemment, alors assurez-vous de vérifiez les lois locales en vigueur avant de passer une commande.
Le CBD présente beaucoup d’avantages suggérés — dont beaucoup ont été étayés par des preuves scientifiques et anecdotiques. Les suppléments et les préparations pharmaceutiques contenant du CBD sont utilisés par les patients atteints de cancer pour réduire les effets secondaires de la chimiothérapie tels que nausées, chez les enfants présentant des formes rares d’épilepsie comme le syndrome de Lennox-Gastaut et le syndrome de Dravet, et par des millions de personnes dans le monde pour soulager des symptômes tels que l’anxiété, la douleur, l’inflammation, et les troubles du sommeil.
Comment le CBD peut-il avoir autant de bienfaits suggérés ?
Le CBD réalise tout cela grâce à sa capacité d’interagir avec un système de régulation — plutôt qu’avec un organe spécifique. Ceci permet au CBD d’affecter de nombreux organes différents à travers le corps directement et indirectement — notamment le système musculaire.
Le CBD fonctionne par l’intermédiaire d’un sous-système de l’organisme que l’on retrouve chez tous les mammifères appelé système endocannabinoïde (SEC).
Le SEC comprend un ensemble de récepteurs spéciaux (appelés récepteurs endocannabinoïdes) couplés à la protéine G et des hormones conçues pour interagir avec ces récepteurs (appelés endocannabinoïdes).
Le SEC est utilisé pour aider à réguler l’homéostasie dans tout le corps — ce qui signifie essentiellement l’équilibre interne.
Tout, de la régulation de la température aux niveaux hormonaux, doit rester contenu dans une plage spécifique. L’homéostasie est le processus qui permet de maintenir ces paramètres dans les limites idéales. Si nous dépassons trop ces limites, nous tombons malades et mourrons.
Le CBD est un modulateur des récepteurs endocannabinoïdes. Il s’y attache de façon unique et modifie légèrement leur structure pour permettre à nos endocannabinoïdes produits naturellement de s’y lier plus efficacement. Il inhibe également une enzyme (appelée FAAH) conçue pour décomposer nos endocannabinoïdes. Il s’agit essentiellement d’amorcer le SEC, ce qui lui procure un regain d’énergie pour qu’il puisse agir plus efficacement.
Le CBD ne stimule pas directement le système endocannabinoïde, mais aide plutôt à réguler positivement le système que nous avons déjà en place.
Inversement, le cannabinoïde psychoactif, le THC, active directement les récepteurs endocannabinoïdes (plutôt que de les modifier). Certains des récepteurs activés par le THC entraînent une libération de sérotonine dans le cerveau, ce qui produit les effets “planants” caractéristique des plantes de marijuana.
Le CBD active également d’autres récepteurs dans l’organisme, notamment :
Le rôle le plus important du CBD dans le processus de récupération musculaire réside sans doute dans la réduction de l’inflammation. La méthode la plus courante pour réduire l’inflammation après une blessure ou après une séance d’entraînement consiste à appliquer de la glace sur la zone affectée.
La question de savoir si le glaçage est utile pour la récupération musculaire ou non fait l’objet d’un certain débat, et la recherche n’est pas concluante — Certaines études suggèrent que le givrage des muscles améliore le temps de récupération [1], tandis que d’autres études ont constaté que le givrage n’offre aucun avantage pour réduire le temps de récupération [2].
La controverse porte sur le rôle que joue l’inflammation durant le processus de guérison.
En effet, le processus d’inflammation est conçu pour aider les fibres musculaires endommagées à récupérer — il apporte le flux sanguin dans la région, apportant avec lui les nutriments essentiels et l’oxygène. De plus, l’augmentation du débit sanguin aide à éliminer les débris cellulaires, les protéines endommagées et les sous-produits de la contraction musculaire comme l’acide lactique de la région.
L’inflammation stimule également les cellules souches (appelées cellules satellites) du muscle à se transformer en nouvelles fibres musculaires.
Les marqueurs inflammatoires comme IL-10, TGF-β, TNF-α, et NF-κB sont tous censés stimuler les cellules satellites des muscles après une blessure [3] — ce qui permet une récupération plus rapide et un retour de la force aux muscles.
D’autre part, les lésions musculaires post-entraînement ou les blessures aux muscles impliquent souvent des régions spécifiques du muscle — pourtant le processus inflammatoire affecte de plus grands groupes de muscles et d’articulations qui n’ont pas été affectés. La réponse inflammatoire peut causer des dommages collatéraux à ces régions des muscles et des articulations, ce qui ralentit le processus de récupération.
C’est la principale raison pour laquelle les athlètes utilisent des anti-inflammatoires ou de la glace après une séance d’entraînement ou une blessure. La réduction de l’inflammation limite les dommages causés aux tissus musculaires et articulaires voisins.
Les athlètes utilisent souvent de la glace immédiatement après une séance d’entraînement et des médicaments AINS comme l’aspirine ou l’ibuprofène afin de limiter l’inflammation pour le reste des “douleurs musculaires à apparition tardive” (c-à-d. des courbatures pendant les quelques jours suivants).
Le CBD a encore mieux à offrir — en ce qu’il est capable de réduire la majeure partie de l’inflammation inutile sans pour autant en compromettre les bienfaits eu égard au processus de guérison.
Il a été démontré que le CBD inhibent un large éventail de molécules inflammatoires mais qu’il a peu d’effet sur la réduction du TGF-β et de l’IL-10. Dans certaines études, le CBD a même provoqué une augmentation de l’IL-10 [4].
Ceci pourrait expliquer comment le CBD peut soulager l’inflammation dans le tissu musculaire sans compromettre les temps de récupération. Le rôle important de l’IL-10 dans l’activation de la différenciation des nouvelles cellules musculaires pourrait avoir un impact important sur notre capacité à récupérer après une lésion musculaire.
L’un des symptômes caractéristiques des courbatures réside dans la tension musculaire. Lorsqu’il s’agit de blessures, la tension dans les muscles avoisinant la zone affectée peut aggraver la douleur — c’est pourquoi les relaxants musculaires sont si populaires pour soulager la douleur pendant la récupération après un exercice ou des blessures.
Parmi les relaxants musculaires sur ordonnance utilisés pour la tension musculaire résistante au traitement, on trouve des benzodiazépines comme le Valium. Ces médicaments agissent par l’intermédiaire des récepteurs GABA — qui constituent un régulateur clé de la relaxation musculaire [5,18].
Les benzodiazépines sont des médicaments puissants et comportent un risque important d’effets secondaires comme la sédation, la dépression, la confusion, les étourdissements et les tremblements, qui ne sont pas tous propices à une fonction sportive optimale.
Le CBD et d’autres cannabinoïdes ont des effets sur les récepteurs GABA similaires à ceux des benzodiazépines, mais sans risque d’effets secondaires graves [6,7]. Certaines recherches suggèrent même l’utilisation du cannabis comme agent thérapeutique pour la dépendance aux benzodiazépines en raison du chevauchement des effets entre les deux [8]. Ce qui est dangereux et nécessite un suivi médical, bien sûr. Vous ne devriez jamais essayer cela tout seul.
Par conséquent, le CBD pourrait se révéler être un relaxant musculaire utile pour soulager les tensions et les douleurs musculaires après une blessure ou un entraînement rigoureux.
Le CBD est considéré comme un puissant analgésique, comme en témoignent à la fois la recherche empirique et scientifique. Cet effet peut permettre au CBD d’offrir un soutien symptomatique en cas de lésions musculaires ou de récupération post-entraînement. La douleur étant moindre, il vous sera plus facile de vous remettre en action plus rapidement et de vous sentir plus à l’aise entre vos séances d’entraînement.
On pense que le CBD stoppe la douleur via trois mécanismes principaux :
Quelques-uns des aspects les plus importants de la récupération musculaire se produisent pendant que nous dormons. C’est à ce moment que la plupart de nos processus de rétablissement deviennent actifs [12].
Certains des processus importants qui ont lieu pendant notre sommeil incluent :
Le manque de sommeil peut avoir des effets négatifs sur la récupération via trois mécanismes principaux [12] :
Une combinaison de CBD et de THC dans une préparation pharmaceutique comprenant 1 part de CBD pour 1 part de THC connue sous le nom de Sativex® a été testée à plusieurs reprises eu égard à son effet sur le sommeil. La recherche a constamment démontré que le Sativex® offre des améliorations sur la qualité du sommeil, ainsi que sur la durée du sommeil [13].
D’autres études ont obtenu des résultats similaires en utilisant uniquement le CBD sur des rats [14]. Les chercheurs de cette étude ont constaté que le CBD était capable d’augmenter la durée totale du sommeil, ainsi que d’améliorer la capacité des rats à s’endormir.
Il existe trois types de muscles dans le corps humain — mais le plus pertinent aux fins de cette discussion est le muscle squelettique. Les deux autres sont le muscle lisse (que l’on trouve dans les organes internes et la paroi des artères) et le muscle cardiaque (un type spécifique de muscle que l’on trouve uniquement dans le cœur).
Les cellules qui composent le muscle squelettique sont particulièrement bien adaptées à leur mission. Elles ont plus de mitochondries (la “centrale énergétique” de la cellule) que la plupart des autres cellules du corps. Ceci a pour but de les aider à satisfaire les besoins énergétiques importants des muscles.
Les cellules musculaires sont également longues et cylindriques, ce qui les aide à former de longues fibres.
Chaque cellule musculaire contient des unités fonctionnelles appelées sarcomères — qui sont la partie du muscle qui se contracte et se dilate pour permettre le mouvement. Les protéines appelées actine et myosine contenues dans les cellules sont responsables de l’expansion et de la contraction du tissu musculaire pour réaliser le mouvement en utilisant le calcium et l’Adénosine TriphosPhate (ATP).
Lorsqu’un nerf stimule les cellules musculaires avec de l’acétylcholine (c.-à-d. lorsque vous ordonnez à votre bras de bouger), le calcium est pompé dans la cellule, ce qui permet à l’actine et à la myosine d’interagir, entraînant la contraction (raccourcissement).de la cellule Cette étape demande beaucoup d’énergie — sous forme d’ATP, produit dans les mitochondries de la cellule.
Lorsque le nerf cesse d’activer les cellules musculaires, le calcium est pompé hors de la cellule musculaire et le phosphate (une forme d’énergie transférable) est délogé, ce qui entraîne une nouvelle expansion (allongement) du muscle.
Vous connaissez probablement déjà les douleurs qui accompagnent l’exercice physique. Ces sensations sont présentes quelle que soit la fréquence à laquelle vous faites de l’exercice, alors quelles en sont les causes ?
Chaque fois que vous exercez vos muscles, vous causez des dommages microscopiques à des millions de minuscules protéines qui composent vos cellules musculaires. Ces dommages entraînent une inflammation du muscle, ce qui cause les douleurs et les raideurs caractéristiques que l’on ressent après une séance d’entraînement.
La douleur après une séance d’entraînement commence habituellement le lendemain.
C’est ce qu’on appelle dans le milieu médical les “Douleurs musculaires d’apparition retardée” aussi appelées D;-)MS en Anglais (Delayed Onset Muscle Soreness), ou plus communément les courbatures.
Les courbatures sont un élément sain du processus d’adaptation. Cela n’arrive que lorsque nous sollicitons nos muscles de façon plus intense qu’auparavant, ou d’une manière différente de ce à quoi nous sommes habitués. Avec le temps, la répétition de ces activités produira moins de courbatures à mesure que les muscles récupèrent et deviennent plus forts et plus résistants au même niveau d’effort.
Les courbatures disparaîtront d’elles-mêmes — généralement après environ 3 à 5 jours. Beaucoup d’athlètes ne peuvent pas attendre aussi longtemps pour retourner au gymnase ou sur le terrain, et ils prendront alors des mesures pour réduire le temps d’arrêt.
Voici quelques-uns des traitements les plus courants pour les courbatures :
Vous parcourez cet article et vous vous demandez peut-être : “Le CBD est-il légal dans le sport ? Le cannabis ne fera-t-il pas échouer un test de dépistage s’ils en consomment ?«
Bien que le cannabis soit techniquement illégal, le CBD est une exception évidente.
En 2018, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a retiré le CBD de sa liste des substances interdites. Cela signifie essentiellement que l’organisation reconnaît que le CBD n’est pas comparable aux drogues visant à améliorer les performances comme les amphétamines, les hormones ou les drogues illégales. C’est ainsi que des athlètes professionnels comme Nate Diaz de l’UFC sont capables d’utiliser le CBD sans être bannis des événements.
Cela dit, assurez-vous de vérifier les lois et règlements en vigueur dans votre région du monde. Ce n’est pas parce que l’AMA autorise le CBD que votre pays ou votre organisme de réglementation l’autorise également.
Les tests de dépistage de drogues utilisés dans les sports professionnels ne permettent pas d’identifier des substances chimiques dans le sang ou l’urine à moins que celles-ci ne fassent l’objet de recherches spécifiques. Ils ne fournissent pas une liste complète des composés contenus dans le fluide ainsi remis.
La plupart des tests de dépistage de la marijuana utilisent des anticorps synthétiques pour rechercher le THC — ou les métabolites que notre corps crée après avoir décomposé le THC. Par conséquent, vous n’échouerez à un test de dépistage de ces substances que si vous avez pris un supplément contenant du THC. Pour cette raison, si vous participez à des événements sportifs professionnels et que vous êtes intéressé par l’utilisation du CBD, vous devriez opter pour un produit fabriqué à partir d’isolat de CBD testé par un laboratoire tiers, plutôt que pour du chanvre à spectre complet — qui peut contenir des traces de THC.
Consommez toujours avec discernement, discrètement et à vos propres risques.
Il existe tellement de suppléments CBD différents disponibles de nos jours, qu’il est incroyablement facile pour les gens de commencer à utiliser ce supplément dans la capacité qui leur convient le mieux.
Voici quelques-unes des façons les plus courantes dont les gens ajoutent le CBD à leur régime de suppléments :
La partie la plus difficile de l’utilisation de CBD ne réside dans pas le type de supplément CBD à utiliser, dans la mesure où cela dépend essentiellement de vos préférences individuelles et de votre style de vie. Le plus difficile consiste à trouver la bonne dose à prendre.
Pourquoi est-il si difficile de déterminer le bon dosage du CBD ? Parce que tout le monde réagit différemment.
Nous avons proposé des conseils pour calculer la bonne dose de CBD dans certaines de nos autres ressources pédagogiques, qui peuvent vous aider à trouver un point de départ — mais une part de tâtonnement sera toujours nécessaire s’agissant du CBD. Vous devrez prendre le temps de comprendre comment ce supplément agit sur vous et votre corps en augmentant graduellement la dose au fil du temps.
On y parvient en commençant dans la partie basse de l’échelle de dosage recommandée, et en ajoutant 5-10 mgs par jour jusqu’à trouver une dose qui fonctionne pour vous.
La seule exception à ce processus est le CBD par voix topique. Puisque le CBD topique n’est pas absorbé dans la circulation sanguine, vous pouvez en utiliser beaucoup plus à la fois. Si vous utilisez un produit topique au CBD pour la première fois, assurez-vous d’en appliquer une petite quantité sur la peau afin de vérifier les allergies éventuelles aux ingrédients ajoutés.
Si vous ne ressentez aucune démangeaison ou rougeur après les 2-3 premières applications, vous pouvez continuer et l’appliquer sur l’ensemble du groupe musculaire. Dans de nombreux cas, une réaction allergique ne surviendra que lorsque vous utiliserez un produit la deuxième fois. De nombreux enfants allergiques aux arachides ou à d’autres aliments n’éprouvent un choc anaphylactique que la deuxième, voire la troisième fois qu’ils consomment ces aliments.
Il y a une très bonne explication pour expliquer pourquoi cela se produit (impliquant la production d’anticorps), mais cela devra attendre une autre discussion.
Le processus de rétablissement est complexe, et la réduction du temps nécessaire entre les rétablissements dépend de nombreux facteurs différents. Prendre plusieurs mesures différentes en même temps contribuera grandement à raccourcir le temps de récupération au-delà de ce que le CBD a à offrir en soi.
Quelques conseils simples pour tirer le meilleur parti du CBD pour la récupération :
Le CBD est un supplément populaire pour de nombreuses raisons. L’ingrédient actif (le CBD) interagit avec le système endocannabinoïde pour réguler l’homéostasie dans tout le corps — notamment les muscles.
Après une séance d’entraînement difficile, les minuscules microfilaments des fibres musculaires sont endommagés, ce qui entraîne de l’inflammation, de la douleur et une perte de force dans le muscle. Au cours des 3 à 5 jours suivants, le corps a besoin de réparer ces dommages et de renforcer les fibres. Pendant ce temps, continuer à faire de l’exercice avec ce groupe musculaire peut se révéler être difficile, ce qui peut finalement ralentir vos progrès.
Les blessures sont encore plus graves, vous empêchant parfois d’aller au gymnase pendant des mois.
Le CBD procure des bénéfices uniques au processus de récupération en réduisant l’inflammation dans la région affectée qui peut causer des dommages inutiles aux muscles environnants, en améliorant notre qualité de sommeil pour soutenir le processus de réparation et en soulageant des symptômes comme la douleur ou la tension musculaire. Toutes ces qualités peuvent expliquer pourquoi tant d’athlètes rapportent une amélioration des temps de récupération après avoir utilisé le CBD.
Afin de tirer le meilleur parti du CBD, nous vous recommandons d’adopter une approche multi-facettes, en intégrant d’autres mesures dans la récupération — comme le massage, des habitudes alimentaires saines, la prise d’autres suppléments, l’eau potable, et en vous assurant un repos suffisant.
Le domaine du CBD et de la récupération musculaire est encore jeune, et des dizaines d’études de recherche intéressantes sont en cours ou prévues à ce sujet dans un avenir proche. Restez à l’écoute en vous inscrivant à notre bulletin d’informations ci-dessous pour recevoir des nouvelles et des mises à jour sur les recherches de pointe à mesure qu’elles sont publiées.
Pourquoi les athlètes de haut niveau de la NFL, de la NHL, de la NBA et de l’UFC utilisent-ils des suppléments de cannabidiol (CBD) ?
Les athlètes utilisent le CBD pour les aider à récupérer plus rapidement entre les séances d’entraînement et après un événement sportif. Une récupération plus rapide signifie qu’ils peuvent retourner au gymnase plus tôt pour poursuivre leur entraînement.
Dans cet article, nous allons explorer ce qui rend le CBD si populaire pour la récupération post-entraînement, ainsi que pour la récupération après une blessure. Nous traiterons plus en détail des effets anti-inflammatoires, analgésiques et myorelaxants de ce composé.
Nous parlerons également de la façon dont le CBD peut contribuer à votre rétablissement en favorisant le sommeil, en réduisant le stress et en optimisant la synthèse des protéines et la différenciation des cellules souches.
Voici tout ce que vous devez savoir sur l’utilisation du CBD pour favoriser la récupération musculaire.
Le Cannabidiol (CBD) est l’un des ingrédients actifs de la plante de cannabis. C’est un proche parent du tétrahydrocannabinol (THC) — ce qui rend la marijuana psychoactive.
Le CBD et le THC sont tous deux des cannabinoïdes — des composés organiques que l’on trouve avec plus de cent autres cannabinoïdes dans la plante de cannabis.
Mais ne vous inquiétez pas, le CBD est complètement non-psychoactif — ce qui signifie qu’il ne vous fera pas planer.
La plupart des compagnies qui vendent du CBD se le procurent à partir d’une forme spécifique de cannabis de sélection appelée chanvre — qui est la même espèce que la marijuana (Cannabis sativa) mais ne produira que des quantités infimes (>0,2 %) de l’ingrédient psychoactif, le THC.
Les suppléments de CBD à base de chanvre sont complètement non-psychoactifs en raison de l’absence de THC. Par conséquent, les organismes de réglementation gouvernementaux du monde entier ne considèrent pas le CBD comme une drogue au même titre que la marijuana. La plupart des pays réglementent le CBD en tant que supplément nutritionnel — cependant, les lois régissant les produits à base de cannabis changent fréquemment, alors assurez-vous de vérifiez les lois locales en vigueur avant de passer une commande.
Le CBD présente beaucoup d’avantages suggérés — dont beaucoup ont été étayés par des preuves scientifiques et anecdotiques. Les suppléments et les préparations pharmaceutiques contenant du CBD sont utilisés par les patients atteints de cancer pour réduire les effets secondaires de la chimiothérapie tels que nausées, chez les enfants présentant des formes rares d’épilepsie comme le syndrome de Lennox-Gastaut et le syndrome de Dravet, et par des millions de personnes dans le monde pour soulager des symptômes tels que l’anxiété, la douleur, l’inflammation, et les troubles du sommeil.
Comment le CBD peut-il avoir autant de bienfaits suggérés ?
Le CBD réalise tout cela grâce à sa capacité d’interagir avec un système de régulation — plutôt qu’avec un organe spécifique. Ceci permet au CBD d’affecter de nombreux organes différents à travers le corps directement et indirectement — notamment le système musculaire.
Le CBD fonctionne par l’intermédiaire d’un sous-système de l’organisme que l’on retrouve chez tous les mammifères appelé système endocannabinoïde (SEC).
Le SEC comprend un ensemble de récepteurs spéciaux (appelés récepteurs endocannabinoïdes) couplés à la protéine G et des hormones conçues pour interagir avec ces récepteurs (appelés endocannabinoïdes).
Le SEC est utilisé pour aider à réguler l’homéostasie dans tout le corps — ce qui signifie essentiellement l’équilibre interne.
Tout, de la régulation de la température aux niveaux hormonaux, doit rester contenu dans une plage spécifique. L’homéostasie est le processus qui permet de maintenir ces paramètres dans les limites idéales. Si nous dépassons trop ces limites, nous tombons malades et mourrons.
Le CBD est un modulateur des récepteurs endocannabinoïdes. Il s’y attache de façon unique et modifie légèrement leur structure pour permettre à nos endocannabinoïdes produits naturellement de s’y lier plus efficacement. Il inhibe également une enzyme (appelée FAAH) conçue pour décomposer nos endocannabinoïdes. Il s’agit essentiellement d’amorcer le SEC, ce qui lui procure un regain d’énergie pour qu’il puisse agir plus efficacement.
Le CBD ne stimule pas directement le système endocannabinoïde, mais aide plutôt à réguler positivement le système que nous avons déjà en place.
Inversement, le cannabinoïde psychoactif, le THC, active directement les récepteurs endocannabinoïdes (plutôt que de les modifier). Certains des récepteurs activés par le THC entraînent une libération de sérotonine dans le cerveau, ce qui produit les effets “planants” caractéristique des plantes de marijuana.
Le CBD active également d’autres récepteurs dans l’organisme, notamment :
Le rôle le plus important du CBD dans le processus de récupération musculaire réside sans doute dans la réduction de l’inflammation. La méthode la plus courante pour réduire l’inflammation après une blessure ou après une séance d’entraînement consiste à appliquer de la glace sur la zone affectée.
La question de savoir si le glaçage est utile pour la récupération musculaire ou non fait l’objet d’un certain débat, et la recherche n’est pas concluante — Certaines études suggèrent que le givrage des muscles améliore le temps de récupération [1], tandis que d’autres études ont constaté que le givrage n’offre aucun avantage pour réduire le temps de récupération [2].
La controverse porte sur le rôle que joue l’inflammation durant le processus de guérison.
En effet, le processus d’inflammation est conçu pour aider les fibres musculaires endommagées à récupérer — il apporte le flux sanguin dans la région, apportant avec lui les nutriments essentiels et l’oxygène. De plus, l’augmentation du débit sanguin aide à éliminer les débris cellulaires, les protéines endommagées et les sous-produits de la contraction musculaire comme l’acide lactique de la région.
L’inflammation stimule également les cellules souches (appelées cellules satellites) du muscle à se transformer en nouvelles fibres musculaires.
Les marqueurs inflammatoires comme IL-10, TGF-β, TNF-α, et NF-κB sont tous censés stimuler les cellules satellites des muscles après une blessure [3] — ce qui permet une récupération plus rapide et un retour de la force aux muscles.
D’autre part, les lésions musculaires post-entraînement ou les blessures aux muscles impliquent souvent des régions spécifiques du muscle — pourtant le processus inflammatoire affecte de plus grands groupes de muscles et d’articulations qui n’ont pas été affectés. La réponse inflammatoire peut causer des dommages collatéraux à ces régions des muscles et des articulations, ce qui ralentit le processus de récupération.
C’est la principale raison pour laquelle les athlètes utilisent des anti-inflammatoires ou de la glace après une séance d’entraînement ou une blessure. La réduction de l’inflammation limite les dommages causés aux tissus musculaires et articulaires voisins.
Les athlètes utilisent souvent de la glace immédiatement après une séance d’entraînement et des médicaments AINS comme l’aspirine ou l’ibuprofène afin de limiter l’inflammation pour le reste des “douleurs musculaires à apparition tardive” (c-à-d. des courbatures pendant les quelques jours suivants).
Le CBD a encore mieux à offrir — en ce qu’il est capable de réduire la majeure partie de l’inflammation inutile sans pour autant en compromettre les bienfaits eu égard au processus de guérison.
Il a été démontré que le CBD inhibent un large éventail de molécules inflammatoires mais qu’il a peu d’effet sur la réduction du TGF-β et de l’IL-10. Dans certaines études, le CBD a même provoqué une augmentation de l’IL-10 [4].
Ceci pourrait expliquer comment le CBD peut soulager l’inflammation dans le tissu musculaire sans compromettre les temps de récupération. Le rôle important de l’IL-10 dans l’activation de la différenciation des nouvelles cellules musculaires pourrait avoir un impact important sur notre capacité à récupérer après une lésion musculaire.
L’un des symptômes caractéristiques des courbatures réside dans la tension musculaire. Lorsqu’il s’agit de blessures, la tension dans les muscles avoisinant la zone affectée peut aggraver la douleur — c’est pourquoi les relaxants musculaires sont si populaires pour soulager la douleur pendant la récupération après un exercice ou des blessures.
Parmi les relaxants musculaires sur ordonnance utilisés pour la tension musculaire résistante au traitement, on trouve des benzodiazépines comme le Valium. Ces médicaments agissent par l’intermédiaire des récepteurs GABA — qui constituent un régulateur clé de la relaxation musculaire [5,18].
Les benzodiazépines sont des médicaments puissants et comportent un risque important d’effets secondaires comme la sédation, la dépression, la confusion, les étourdissements et les tremblements, qui ne sont pas tous propices à une fonction sportive optimale.
Le CBD et d’autres cannabinoïdes ont des effets sur les récepteurs GABA similaires à ceux des benzodiazépines, mais sans risque d’effets secondaires graves [6,7]. Certaines recherches suggèrent même l’utilisation du cannabis comme agent thérapeutique pour la dépendance aux benzodiazépines en raison du chevauchement des effets entre les deux [8]. Ce qui est dangereux et nécessite un suivi médical, bien sûr. Vous ne devriez jamais essayer cela tout seul.
Par conséquent, le CBD pourrait se révéler être un relaxant musculaire utile pour soulager les tensions et les douleurs musculaires après une blessure ou un entraînement rigoureux.
Le CBD est considéré comme un puissant analgésique, comme en témoignent à la fois la recherche empirique et scientifique. Cet effet peut permettre au CBD d’offrir un soutien symptomatique en cas de lésions musculaires ou de récupération post-entraînement. La douleur étant moindre, il vous sera plus facile de vous remettre en action plus rapidement et de vous sentir plus à l’aise entre vos séances d’entraînement.
On pense que le CBD stoppe la douleur via trois mécanismes principaux :
Quelques-uns des aspects les plus importants de la récupération musculaire se produisent pendant que nous dormons. C’est à ce moment que la plupart de nos processus de rétablissement deviennent actifs [12].
Certains des processus importants qui ont lieu pendant notre sommeil incluent :
Le manque de sommeil peut avoir des effets négatifs sur la récupération via trois mécanismes principaux [12] :
Une combinaison de CBD et de THC dans une préparation pharmaceutique comprenant 1 part de CBD pour 1 part de THC connue sous le nom de Sativex® a été testée à plusieurs reprises eu égard à son effet sur le sommeil. La recherche a constamment démontré que le Sativex® offre des améliorations sur la qualité du sommeil, ainsi que sur la durée du sommeil [13].
D’autres études ont obtenu des résultats similaires en utilisant uniquement le CBD sur des rats [14]. Les chercheurs de cette étude ont constaté que le CBD était capable d’augmenter la durée totale du sommeil, ainsi que d’améliorer la capacité des rats à s’endormir.
Il existe trois types de muscles dans le corps humain — mais le plus pertinent aux fins de cette discussion est le muscle squelettique. Les deux autres sont le muscle lisse (que l’on trouve dans les organes internes et la paroi des artères) et le muscle cardiaque (un type spécifique de muscle que l’on trouve uniquement dans le cœur).
Les cellules qui composent le muscle squelettique sont particulièrement bien adaptées à leur mission. Elles ont plus de mitochondries (la “centrale énergétique” de la cellule) que la plupart des autres cellules du corps. Ceci a pour but de les aider à satisfaire les besoins énergétiques importants des muscles.
Les cellules musculaires sont également longues et cylindriques, ce qui les aide à former de longues fibres.
Chaque cellule musculaire contient des unités fonctionnelles appelées sarcomères — qui sont la partie du muscle qui se contracte et se dilate pour permettre le mouvement. Les protéines appelées actine et myosine contenues dans les cellules sont responsables de l’expansion et de la contraction du tissu musculaire pour réaliser le mouvement en utilisant le calcium et l’Adénosine TriphosPhate (ATP).
Lorsqu’un nerf stimule les cellules musculaires avec de l’acétylcholine (c.-à-d. lorsque vous ordonnez à votre bras de bouger), le calcium est pompé dans la cellule, ce qui permet à l’actine et à la myosine d’interagir, entraînant la contraction (raccourcissement).de la cellule Cette étape demande beaucoup d’énergie — sous forme d’ATP, produit dans les mitochondries de la cellule.
Lorsque le nerf cesse d’activer les cellules musculaires, le calcium est pompé hors de la cellule musculaire et le phosphate (une forme d’énergie transférable) est délogé, ce qui entraîne une nouvelle expansion (allongement) du muscle.
Vous connaissez probablement déjà les douleurs qui accompagnent l’exercice physique. Ces sensations sont présentes quelle que soit la fréquence à laquelle vous faites de l’exercice, alors quelles en sont les causes ?
Chaque fois que vous exercez vos muscles, vous causez des dommages microscopiques à des millions de minuscules protéines qui composent vos cellules musculaires. Ces dommages entraînent une inflammation du muscle, ce qui cause les douleurs et les raideurs caractéristiques que l’on ressent après une séance d’entraînement.
La douleur après une séance d’entraînement commence habituellement le lendemain.
C’est ce qu’on appelle dans le milieu médical les “Douleurs musculaires d’apparition retardée” aussi appelées D;-)MS en Anglais (Delayed Onset Muscle Soreness), ou plus communément les courbatures.
Les courbatures sont un élément sain du processus d’adaptation. Cela n’arrive que lorsque nous sollicitons nos muscles de façon plus intense qu’auparavant, ou d’une manière différente de ce à quoi nous sommes habitués. Avec le temps, la répétition de ces activités produira moins de courbatures à mesure que les muscles récupèrent et deviennent plus forts et plus résistants au même niveau d’effort.
Les courbatures disparaîtront d’elles-mêmes — généralement après environ 3 à 5 jours. Beaucoup d’athlètes ne peuvent pas attendre aussi longtemps pour retourner au gymnase ou sur le terrain, et ils prendront alors des mesures pour réduire le temps d’arrêt.
Voici quelques-uns des traitements les plus courants pour les courbatures :
Vous parcourez cet article et vous vous demandez peut-être : “Le CBD est-il légal dans le sport ? Le cannabis ne fera-t-il pas échouer un test de dépistage s’ils en consomment ?«
Bien que le cannabis soit techniquement illégal, le CBD est une exception évidente.
En 2018, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a retiré le CBD de sa liste des substances interdites. Cela signifie essentiellement que l’organisation reconnaît que le CBD n’est pas comparable aux drogues visant à améliorer les performances comme les amphétamines, les hormones ou les drogues illégales. C’est ainsi que des athlètes professionnels comme Nate Diaz de l’UFC sont capables d’utiliser le CBD sans être bannis des événements.
Cela dit, assurez-vous de vérifier les lois et règlements en vigueur dans votre région du monde. Ce n’est pas parce que l’AMA autorise le CBD que votre pays ou votre organisme de réglementation l’autorise également.
Les tests de dépistage de drogues utilisés dans les sports professionnels ne permettent pas d’identifier des substances chimiques dans le sang ou l’urine à moins que celles-ci ne fassent l’objet de recherches spécifiques. Ils ne fournissent pas une liste complète des composés contenus dans le fluide ainsi remis.
La plupart des tests de dépistage de la marijuana utilisent des anticorps synthétiques pour rechercher le THC — ou les métabolites que notre corps crée après avoir décomposé le THC. Par conséquent, vous n’échouerez à un test de dépistage de ces substances que si vous avez pris un supplément contenant du THC. Pour cette raison, si vous participez à des événements sportifs professionnels et que vous êtes intéressé par l’utilisation du CBD, vous devriez opter pour un produit fabriqué à partir d’isolat de CBD testé par un laboratoire tiers, plutôt que pour du chanvre à spectre complet — qui peut contenir des traces de THC.
Consommez toujours avec discernement, discrètement et à vos propres risques.
Il existe tellement de suppléments CBD différents disponibles de nos jours, qu’il est incroyablement facile pour les gens de commencer à utiliser ce supplément dans la capacité qui leur convient le mieux.
Voici quelques-unes des façons les plus courantes dont les gens ajoutent le CBD à leur régime de suppléments :
La partie la plus difficile de l’utilisation de CBD ne réside dans pas le type de supplément CBD à utiliser, dans la mesure où cela dépend essentiellement de vos préférences individuelles et de votre style de vie. Le plus difficile consiste à trouver la bonne dose à prendre.
Pourquoi est-il si difficile de déterminer le bon dosage du CBD ? Parce que tout le monde réagit différemment.
Nous avons proposé des conseils pour calculer la bonne dose de CBD dans certaines de nos autres ressources pédagogiques, qui peuvent vous aider à trouver un point de départ — mais une part de tâtonnement sera toujours nécessaire s’agissant du CBD. Vous devrez prendre le temps de comprendre comment ce supplément agit sur vous et votre corps en augmentant graduellement la dose au fil du temps.
On y parvient en commençant dans la partie basse de l’échelle de dosage recommandée, et en ajoutant 5-10 mgs par jour jusqu’à trouver une dose qui fonctionne pour vous.
La seule exception à ce processus est le CBD par voix topique. Puisque le CBD topique n’est pas absorbé dans la circulation sanguine, vous pouvez en utiliser beaucoup plus à la fois. Si vous utilisez un produit topique au CBD pour la première fois, assurez-vous d’en appliquer une petite quantité sur la peau afin de vérifier les allergies éventuelles aux ingrédients ajoutés.
Si vous ne ressentez aucune démangeaison ou rougeur après les 2-3 premières applications, vous pouvez continuer et l’appliquer sur l’ensemble du groupe musculaire. Dans de nombreux cas, une réaction allergique ne surviendra que lorsque vous utiliserez un produit la deuxième fois. De nombreux enfants allergiques aux arachides ou à d’autres aliments n’éprouvent un choc anaphylactique que la deuxième, voire la troisième fois qu’ils consomment ces aliments.
Il y a une très bonne explication pour expliquer pourquoi cela se produit (impliquant la production d’anticorps), mais cela devra attendre une autre discussion.
Le processus de rétablissement est complexe, et la réduction du temps nécessaire entre les rétablissements dépend de nombreux facteurs différents. Prendre plusieurs mesures différentes en même temps contribuera grandement à raccourcir le temps de récupération au-delà de ce que le CBD a à offrir en soi.
Quelques conseils simples pour tirer le meilleur parti du CBD pour la récupération :
Le CBD est un supplément populaire pour de nombreuses raisons. L’ingrédient actif (le CBD) interagit avec le système endocannabinoïde pour réguler l’homéostasie dans tout le corps — notamment les muscles.
Après une séance d’entraînement difficile, les minuscules microfilaments des fibres musculaires sont endommagés, ce qui entraîne de l’inflammation, de la douleur et une perte de force dans le muscle. Au cours des 3 à 5 jours suivants, le corps a besoin de réparer ces dommages et de renforcer les fibres. Pendant ce temps, continuer à faire de l’exercice avec ce groupe musculaire peut se révéler être difficile, ce qui peut finalement ralentir vos progrès.
Les blessures sont encore plus graves, vous empêchant parfois d’aller au gymnase pendant des mois.
Le CBD procure des bénéfices uniques au processus de récupération en réduisant l’inflammation dans la région affectée qui peut causer des dommages inutiles aux muscles environnants, en améliorant notre qualité de sommeil pour soutenir le processus de réparation et en soulageant des symptômes comme la douleur ou la tension musculaire. Toutes ces qualités peuvent expliquer pourquoi tant d’athlètes rapportent une amélioration des temps de récupération après avoir utilisé le CBD.
Afin de tirer le meilleur parti du CBD, nous vous recommandons d’adopter une approche multi-facettes, en intégrant d’autres mesures dans la récupération — comme le massage, des habitudes alimentaires saines, la prise d’autres suppléments, l’eau potable, et en vous assurant un repos suffisant.
Le domaine du CBD et de la récupération musculaire est encore jeune, et des dizaines d’études de recherche intéressantes sont en cours ou prévues à ce sujet dans un avenir proche. Restez à l’écoute en vous inscrivant à notre bulletin d’informations ci-dessous pour recevoir des nouvelles et des mises à jour sur les recherches de pointe à mesure qu’elles sont publiées.